La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay

Premières phrases du livre :
La fillette aux cheveux sombres descend les marches en bois de devant et s’accroupit dans le lagon d’herbe jaunissante qui lui arrive aux chevilles. Une brise tiède fait onduler les brins, les feuilles, et les fleurs de trèfle aux pétales en forme de pinces de crabe. Elle observe le jardin, à l’affût de ce mouvement soudain et mécanique des sauterelles affolées qui se mettent à bondir.

Pourquoi ce titre :
Le résumé de « La cabane aux confins du monde » est très intrigant, imaginez-vous que quelqu’un débarque chez vous, en vous disant : j’ai besoin de toi pour sauver le monde:) . La couverture aussi magnifique qu’intrigante, elle aussi, m’a attirée. Puis j’ai appris qu’il y avait une adaptation TV de ce roman et cela a fini par me convaincre de le lire !

Mon avis et Résumé La cabane aux confins du monde

Wen sept ans, ainsi que ses deux pères, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire quand par un bel après-midi, alors que Wen est en train de jouer avec des sauterelles dans le jardin, Léonard, un homme au physique imposant mais sympathique l’interpelle : “Rien de ce qui va se passer n’est ta faute”. Trois inconnus surgissent alors, ils possèdent chacun un outil étrange. Wen prend peur et file prévenir ses parents. Ils s’enferment, mais les individus réussissent à rentrer. À partir de là commence un huis clos terrifiant.

Attention, la première page de ce livre tournée vous ne pourrez plus le lâcher !
La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay est un thriller complètement addictif ! Un huis clos au fond des bois, l’histoire a un air de déjà vue, mais très vite on se rend compte que pas du tout !

Paul Tremblay déroule son histoire sous différents points de vue, tour à tour, chaque personnage prend la parole, ce qui rend la psychologie de tous les protagonistes très bien développée. L’on s’attache à tout le monde, même aux méchants (mais sont-ils vraiment méchants finalement).

Ce qui est très fort dans ce roman c’est l’emprise qu’a l’histoire sur nous, lecteur, on pense savoir, puis non. On se questionne, on s’interroge… Petit à petit la tension monte, doucement au début puis tout s’accélère. Pour devenir intenable à la fin.

On doute sans arrêt  : est-ce un crime homophobe ? Y a-t-il vraiment un rapport avec dieu ou bien est-ce une secte sataniste ? Tout ce questionnement par lequel on passe pendant notre lecture nous fait fortement réfléchir.

En général, je déteste les fins ouvertes, mais ici j’ai aimé que l’auteur nous laisse avec notre propre interprétation.

La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay est un livre parfait pour les longues soirées d’hiver, un thriller addictif à lire absolument.

De suite après ma lecture je suis allé visionner le film «  Knock at the Cabin » de M, Night Shyamalan. J’ai trouvé dommage que le réalisateur n’ait pas gardé l’âme du roman, et impose au spectateur une direction. Il y a aussi deux ou trois petits changements au niveau des personnages que j’ai trouvé aussi dommage.